Témoignage de Pierre Bonhomme, Directeur Exécutif ALTEN France

Quelles sont, selon vous les qualités et les compétences d’un Business Manager ALTEN ?

Rappelons, tout d’abord, que les trois premiers niveaux de carrières managériales, à savoir Ingénieur d’Affaires, Responsable d’Agence et Responsable d’Agence Confirmé, préparent nos collaborateurs de formation commerciale ou ingénieur à être les futurs Directeurs d’ALTEN. Cette dimension « pépinière de dirigeants » est une composante de notre business model.

Le manager ALTEN doit donc posséder avant tout un tempérament d’entrepreneur, une vraie envie et une capacité réelle à recruter et à manager des hommes. Bien entendu, nous attendons qu’il exploite au mieux son portefeuille commercial, et qu’il soit capable d’entretenir des relations managériales de qualité avec les ingénieurs et de pérenniser sa relation avec ses clients. De plus, un programme de formation ALTEN existe, pour aider et accompagner les jeunes managers dans toutes ces missions.

Enfin, il me semble indispensable, pour asseoir sa crédibilité vis-à-vis de nos clients, que le manager ait une connaissance des aspects technologiques et des environnements industriels ou tertiaires. Pour cette raison, une première expérience réussie dans l’industrie ou l’IT est souvent un plus.

Un mot, plus particulièrement, sur le métier d’Ingénieur d’Affaires ?

Le métier d’Ingénieur d’Affaires est motivant et exigeant. L’IA doit avant tout être capable de comprendre le business model du Groupe et de porter le message ALTEN.

Les qualités d’un bon IA sont le talent pour manager des hommes, un intérêt pour l’ingénierie et les nouvelles technologies, un tempérament d’entrepreneur, du charisme, le sens du business et le pragmatisme, des capacités de gestion d’un centre de profit. Le respect des engagements et des hommes sont également des valeurs fondamentales de notre métier.

L’adaptation, ces dernières années, de l’offre ALTEN aux mutations du marché de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies a-t-elle eu une influence sur la carrière de ses managers ?

Sans aucun doute, et très positive ! Les possibilités d’évolution de nos managers se sont considérablement accrues, et l’éventail des compétences liées à ces fonctions a été très élargi. La capacité à gérer les projets structurés et les référencements, l’encadrement d’ingénieurs confirmés qui eux-mêmes assument la responsabilité de gestion de projets complexes et engageants sont souvent nécessaires.

Il est évident que la maîtrise des sujets off-shore est également un enjeu. Enfin, on peut citer les trajectoires avec des mobilités internationales sur des cycles de trois à cinq ans, ou encore, dans un contexte de consolidation du marché, la gestion de sous-traitance et de partenariats.